Par Zachari’anne Bemba
Au départ, lorsqu’on débute l’université, on essaie rapidement à s’adapter. On cherche à savoir comment fonctionne le système scolaire, notamment en ce qui concerne les cours, les notes, les lectures, et en psychologie, surtout, les examens. En effet, depuis plusieurs années déjà, la compétition est devenue très rude pour pouvoir accéder au « mythique » doctorat en psychologie. Alors, pour se démarquer, beaucoup font appel aux associations étudiantes.
À vrai dire, les associations étudiantes sont de très bons moyens d’en apprendre plus sur des compétences nécessaires à la profession. On peut y apprendre la vulgarisation scientifique, l’écriture d’articles, les formulaires à remplir pour faire des demandes de subvention, et plus encore. Cependant, il faut connaître le mandat spécifique des associations étudiantes, lesquelles se rapprochent le plus de ce qu’on veut, de nos intérêts et comment est-ce qu’on peut s’impliquer tout en comprenant pleinement la nature de notre implication.
Tout d’abord, il y a les associations facultaires étudiantes, dont l’AESSUQAM, l’association étudiante du secteur des sciences, ou l’AFESH-UQAM, l’association facultaire étudiante des sciences humaines de l’UQAM. Ensuite, à l’UQAM, il existe 82 associations étudiantes de programme, toutes facultés confondues. La plus influente en psychologie au premier cycle est l’AGEPSY-1, qui est l’association générale des étudiants et des étudiantes du programme. Pour réussir à bien comprendre ses comités, il faut regarder les différents objectifs de ces derniers, car on y retrouve les comités étudiants, les associations étudiantes départementales ou encore les groupes étudiants, tels que le Centre d’activités et de ressources en neurosciences (CAREN), le comité Sciences 101, ou bien le comité journal de l’AGEPSY-1. Mis à part les associations facultaires étudiantes, les comités et associations étudiantes fonctionnent grâce à l’implication d’étudiants, ainsi qu’aux subventions dont elles font la demande afin de mener leurs projets.
Avant de s’impliquer, une personne pourrait essayer de découvrir les différents postes disponibles, ceux qui l’intéresseraient, ceux qui l’aideraient à obtenir l’expérience qu’elle souhaite acquérir, puis surtout, combien de temps elle est prête à accorder aux comités. Le dernier point est très important puisque certains postes de direction demandent plus de temps que ceux plus secondaires, comme être rédacteur, par exemple dans le cas du comité du journal étudiant.
Lorsque l’on fait partie d’un comité, il existe plusieurs postes. On peut occuper des postes de supervision au niveau de l’administration du comité ou des postes plus secondaires, comme trésorier.ière ou responsable des réseaux sociaux (ou communication).
Le plus important est de faire partie d’un comité où l’on se sent bien, où l’on adhère aux valeurs revendiquées par le comité, mais surtout, où l’on sent qu’on peut apporter une différence au meilleur de nos capacités, sans oublier d’aimer ce que l’on fait.
Corrigé par Émilie Pauzé, Emmanuelle Reeves et Rosalie Villeneuve
Révisé par Ariane Chouinard et Florence Grenier
Illustration originale par Laurie-Anne Vidori