Par Ariane Chouinard
Le campus de l’UQAM tient de nombreux regroupements uniques qui donnent sens à l’expérience universitaire de ses étudiants et qui contribuent au dynamisme présent au cœur de ses départements. Entre les différentes ressources existantes qui feront peut-être l’objet de prochains articles, le Centre d’Activités et de Ressources Étudiantes en Neurosciences (CAREN) sera le sujet d’intérêt de cet article.
Le CAREN, c’est quoi?
Le CAREN est un centre d’activités et de ressources en neurosciences créé par des étudiant.e.s, pour des étudiant.e.s du baccalauréat en psychologie. On trouve son local au J515 du pavillon Adrien-Pinard (SU).
D’où vient-il?
Le CAREN a été fondé à l’automne 2012 grâce à l’initiative d’Edith Léveillé, une ancienne étudiante au baccalauréat aujourd’hui devenue neuropsychologue au CHUM, qui fut aidée dans sa démarche par Marc-André Bédard, professeur au département de psychologie à l’UQAM. D’autres étudiant.e.s ont également contribué au succès de ce projet, soit Benjamin Gingras, Charles-Étienne Couture, ainsi que Jonathan Fortier, Janie Degré-Pelletier, Kevin Bastien, Vicky Caron et un peu plus d’une dizaine de bénévoles. Aujourd’hui, le CAREN est sous la responsabilité de Jessie Provencher, étudiante en 3e année du doctorat en psychologie à l’UQAM, qui dirige ses activités avec l’aide d’étudiant.e.s de cycles variés.
Quel est son mandat?
Il a initialement été créé afin d’offrir aux étudiant.e.s du premier cycle en psychologie de l’aide dans leur apprentissage des cours liés aux neurosciences. Aujourd’hui, le CAREN a élargi son approche. Le centre organise des conférences scientifiques, des groupes d’étude et des activités de formation qui prennent diverses formes. Avec les années, le centre est devenu un pôle dynamique permettant de rassembler les étudiant.e.s de tous les cycles du département de psychologie qui s’intéressent aux neurosciences!
Pour les responsables actuels, un des objectifs principaux du CAREN est aussi de le rendre vivant, comme avant la pandémie. Les membres de l’équipe ont à cœur d’en faire un centre :
- De rencontres d’étudiant.e.s qui ont pour intérêt commun les neurosciences;
- D’opportunités pour les étudiant.e.s du baccalauréat afin qu’ils.elles puissent créer des liens, mais aussi rencontrer des doctorants qui peuvent orienter la relève;
- De soutien, grâce à ses groupes d’étude dont les horaires sont disponibles sur leurs réseaux sociaux;
- D’étude pour les neurosciences, mais aussi n’importe quel autre cours du bac dans un local avec collègues, collations et café à disposition;
- De ressources. *Pssst, savais-tu qu’on y trouve des cahiers de révision pour les cours de neurosciences afin de mieux se préparer aux examens?
Quelles en sont les avenues?
Le CAREN a plusieurs projets en cours qu’il souhaite inaugurer et d’autres pour lesquels il espère une belle continuité. Le centre prévoit notamment une conférence « L’entrée au doctorat en psychologie : parcours, réalités et conseils » le 22 novembre prochain au SU-1550 de 13h à 15h. De plus, le centre planifie offrir au moins une autre conférence à la session d’hiver et se dit ouvert à recevoir des idées de sujets provenant de la communauté. C’est-à-dire que vous soyez un étudiant du bac qui veut recevoir des conseils sur un sujet, un étudiant du doc qui veut présenter son sujet d’intérêt ou n’importe quel étudiant qui s’intéresse à la psychologie, vous êtes les bienvenus à présenter vos sujets, vos travaux actuels et vos idées au centre, qui se fera un plaisir de mettre en place votre projet.
Qu’en pense la communauté?
« Je pense que la création du CAREN est une des plus belles créations des étudiant.e.s du 1er cycle à l’UQAM. Il n’existe pas d’équivalent dans les autres universités du Québec. Le centre est une fenêtre ouverte sur le dynamisme et la solidarité de nos étudiant.e.s du 1er cycle. Il a été fondé par les étudiants, pour les étudiants. Même si on ne considère qu’une seule des activités du CAREN, les groupes d’étude entre pairs, cela représente un gain énorme pour la bonne compréhension et pour le rendement académique moyen des étudiant.e.s dans les cours de neurophysiologie, de perception et de neuropsychologie du baccalauréat. » – Dr Marc-André Bédard, professeur et chercheur au département de psychologie de l’UQAM
« En ce sens, ce n’est pas juste un local, c’est aussi un regroupement d’étudiant.e.s qui ont un intérêt commun pour les neurosciences. On met à la disposition des étudiants un local pour qu’ils puissent collaborer, travailler en équipe, s’entraider sur les cours relatifs aux neurosciences tout en recueillant les propositions d’étudiant.e.s qui ont des besoins et qui aimeraient qu’on les aide à y répondre. Le CAREN, c’est aussi d’innombrables opportunités qui ne se trouvent pas sur Internet ou dans les cours. C’est, selon moi, la meilleure façon de faire des rencontres, de créer des contacts, qui pourraient influencer le reste de votre parcours. » – Jessie Provencher, étudiante de 3e année au doctorat sous la supervision de Dre Marie-France Marin
« En tant qu’étudiante en première année au baccalauréat, je décrirais ma participation au CAREN comme une expérience enrichissante. Mon engagement en tant que bénévole m’a permis d’évoluer tant sur le plan académique que social, dans un environnement convivial et stimulant, tout en développant des relations significatives avec des individus incroyables. La tenue d’activités telles que des conférences et des groupes d’étude constitue selon moi une opportunité en or pour les étudiants d’établir de nouveaux contacts, mais aussi d’élargir leurs connaissances en neurosciences de manière captivante. Bref, à mon avis, un centre comme le CAREN est un véritable atout à notre université ! » – Florence Beaudin, étudiante de 1ère année au baccalauréat en psychologie et bénévole au CAREN
« Fréquenter les groupes d’étude du CAREN me permet d’échanger avec mes collègues sur les notions vues en classe et d’approfondir et consolider mes connaissances en neurosciences. En plus d’aider avec notre réussite académique, le CAREN est un lieu favorisant l’entraide, ce qui nous permet de tisser des liens avec des étudiants du programme et de briser le sentiment de solitude qui peut parfois accompagner les études universitaires. Jusqu’à maintenant, le CAREN a grandement contribué à faire de mon parcours au baccalauréat en psychologie une expérience enrichissante et agréable. Je recommande à tous de s’impliquer! » – Flavie Béland, étudiante de 1ère année au baccalauréat de psychologie qui côtoie les groupes d’étude du CAREN
*Mentions à Kevin Bastien, à Jessie Provencher et à Marc-André Bédard pour leur participation qui ont permis la rédaction de ce texte, ainsi qu’à Edith Léveillé sans qui le centre n’aurait pas vu le jour*
Corrigé par Anne-Marie Parenteau, Megan Racine et Ariane Pomerleau
Révisé par Florence Grenier
Illustration originale par Denitsa Marinova